Espèces animales proliférantes

Service Animal dans la ville

Centre de Montlong
5 chemin de Perpignan
31100 Toulouse

Tél. 05 61 22 23 43

Pigeons, étourneaux, rats, blattes... ces espèces animales sont surveillées et leurs populations régulées.

La prévention: l'affaire de tous

Pour lutter efficacement contre la prolifération de certaines espèces animales (rats, pigeons, etc.), il est indispensable que chacun s'approprie les bons gestes et veille à certains principes d'hygiène:

  • ne pas laisser traîner de déchets alimentaires
  • stocker les poubelles dans des sacs fermés, des récipients étanches
  • ne pas nourrir les animaux sur la voie publique

La mairie traite chaque année tous types d'infrastructures et de bâtiments de la ville pour limiter ces proliférations.

En relation avec l'association toulousaine protectrice des animaux (ATPA.), elle prend en charge les animaux domestiques errants, chiens et chats.
La mairie de Toulouse subventionne également des stérilisations de chats capturés dans le milieu public (jardin, cimetières, hôpitaux…). 

Plusieurs espèces d'oiseaux, souvent migratrices dans le passé, se sont sédentarisées trouvant à Toulouse la chaleur, le gîte et le couvert.
Actuellement, deux espèces sont, en raison de leur nombre, sous surveillance: les pigeons et les étourneaux.

Les pigeons

Pour maîtriser les populations de ces oiseaux, la mairie recourt à différentes techniques dans le respect de la protection animale:

  • Capture par lancer de filet ou par cage-volière, puis stérilisation chirurgicale sous anesthésie
  • Installation de pigeonniers contraceptifs qui permettent de stériliser une partie des œufs. La première couvée de chaque couple est préservée. En revanche, les œufs suivants font l'objet d'une manipulation qui stoppe le développement embryonnaire. Ils sont laissés en place ou remplacés par des œufs factices pour éviter que les oiseaux ne désertent l'endroit. Ainsi, les couples installés dans ces pigeonniers n'amènent à terme qu'une couvée par an au lieu de trois à six.
    Les trois pigeonniers contraceptifs se trouvent au jardin Bergougnan, au domaine des Fontaines à la Reynerie, et dans le parc de la Faourette.


Chaque année, en moyenne, 1.500 pigeons sont stérilisés.

Les étourneaux

Certains ne sont pas sédentaires, mais les nuisances apparaissent principalement au moment des migrations saisonnières.

Ces oiseaux élisent domicile par milliers sur des sites dortoirs qu'ils colonisent du soir au matin. Les importantes quantités de fientes produites salissent l'espace public, les balcons, le mobilier urbain et les voitures.

Les colonies d'étourneaux sont effarouchées par des techniques de fauconnerie. Afin de garantir le succès de ces campagnes d'effarouchement, des températures extérieures négatives sont nécessaires. A défaut, les étourneaux ne se déplacent que de quelques centaines de mètres.

Comment la mairie agit contre la prolifération des moustiques

La collectivité agit sur tous les fronts relevant de ses attributions : 

  • Dès février, les foyers potentiels de larves de moustiques sont recherchés sur les propriétés publiques
  • L’ensemble des espaces publics (parcs, jardins, terrains de sports, cimetières, etc.) sont contrôlés afin qu'ils ne favorisent pas l’apparition de gîtes larvaires. La mairie veille à l’entretien et à l’asséchement des lieux lorsque c’est nécessaire
  • Des actions d’éradication permanente des larves identifiées sont menées sur les sites et les bâtiments dont la Mairie a la charge 
  • Des moustiquaires, des climatiseurs et des nichoirs à chauve-souris sont installés dans certains équipements tels que les crèches
  • Des pièges pondoirs et des bornes anti-moustiques à CO2 équipent les lieux publics.

Au total, 65 sites font l’objet d’une surveillance accrue et de traitements de façon préventive ou curative par les agents municipaux.
Plusieurs dizaines d'écoles et de crèches bénéficient du plan de traitement anti-larvaire.
La mairie de Toulouse sensibilise et forme régulièrement ses agents aux enjeux de la prolifération des moustiques.

Quels traitements sont utilisés ?

Dans une démarche écoresponsable, seuls des produits à base de matière active naturelle et biologique sont utilisés pour le traitement anti larvaire des moustiques.
Il s'agit de produits biologiques classés "biocides" selon la directive européenne 98/8 et disposant d'une autorisation de mise sur le marché.

La démoustication chimique, une décision de l'ARS

Seule la déclaration d’une personne malade déclenche une démoustication par traitement chimique, et ce uniquement sur un espace restreint, autour de l'habitation concernée.

Ponctuelle et localisée, cette opération est décidée par l’Agence Régionale de Santé pour le compte du préfet qui en confie la réalisation au Conseil départemental, lequel délègue cette compétence à un opérateur : la société Alto Pictus.

Enfin, en plus de ne pas être autorisée pour les communes (sauf arrêté préfectoral dérogatoire), cette démoustication à grande échelle n’est pas recommandée car :

  • elle aggraverait le phénomène en renforçant l’immunité du moustique ;
  • elle n’a aucun effet ni sur les œufs, ni sur les larves.

Moustique tigre : un plan national relayé par le préfet

Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des moustiques-tigres, le préfet préside une cellule départementale de gestion de crise.  
L’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne et d'autres acteurs dont le service municipal de l’Animal dans la ville, font partie de cette cellule qui définit les actions à mettre en œuvre en terme de surveillance, de lutte anti-vectorielle et de communication.

Signalement

Si vous repérez des gîtes larvaires sur l'espace public, vous pouvez les signaler au service de l'Animal dans la ville au 05 61 22 23 43.

La dératisation du domaine public est assurée tout au long de l'année par les agents du service Animal dans la ville de la mairie de Toulouse.

Des contrôles quotidiens

Chaque jour, les égouts pluviaux et des eaux usées, les jardins et espaces verts, les berges des cours d'eau ou des canaux, sont vérifiés.

En cas de détection de rongeurs, des appâts empoisonnés sont placés dans des postes d'appâtage sécurisés afin de n'occasionner aucun risque pour les autres populations animales urbaines.

Les campagnes d'appâtage préventives interdites

Les autorisations des substances actives biocides et la mise sur le marché sont encadrées par l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

Lors du dernier renouvellement des Autorisations de Mise sur le Marché des produits raticides, l'ANSES a interdit la pratique de l'appâtage permanent : les actions préventives sont désormais interdites.

Seules les actions curatives étant autorisées, le service de l'Animal dans la ville doit recevoir un signalement pour lancer une intervention. Le piège doit alors être contrôlé tous les 5 à 7 jours. Quand les appâts ne sont plus consommés, la législation oblige à retirer les dispositifs.

Si vous souhaitez en utiliser à votre domicile, vous pouvez vous procurer du raticide à la mairie annexe la plus proche de chez vous, ou au service Animal dans la ville (coordonnées ci-contre).

Des méthodes innovantes testées

Pour limiter la prolifération des rats sur l’espace public, la mairie de Toulouse teste de nouveaux dispositifs : 

  • Securat : ces boîtes en métal, de la même couleur que les corbeilles de rues, sont fixées sous ces dernières. Inaccessible aux enfants et aux animaux autres que les rats, il peut être utilisé comme un piège classique, avec des appâts solides ou liquides ou comme un outil de surveillance des populations de rats en temps réel. Dans ce dernier cas, les boîtes sont remplies d’un placebo. Sa disparition indique le passage du rongeur et permet une intervention ciblée, le cas échéant. Une trentaine de boîtes vont être déployées en centre-ville.
  • La dératisation par les furets : cette nouvelle méthode, écologique et efficace, est mise en œuvre par la mairie depuis 2021. Elle a été testée de manière probante à deux reprises.

Reportage - Les techniques utilisées pour réguler les espèces proliférantes