L'arboretum de Mondonville
Balade de Mondonville
Cet espace planté répond a plusieurs objectifs dont celui de sauvegarder un patrimoine arboré et de mettre en valeur la diversité du vivant.
Un trésor inestimable
La présence de grands et vieux arbres en ville permet la création d'un lieu idéal pour l’observation de la nature, propice au développement de nombreuses espèces animales. On pourra notamment s’exercer à la reconnaissance de beaucoup de petits oiseaux.
La Sitelle torchepot
Ce petit passereau est capable de se déplacer sur les troncs la tête en bas ! Il élit domicile dans d'anciennes loges de pic, qu'il réadapte à sa taille en modulant l'entrée avec de la boue, ce qui lui a valu son nom de torchepot.
Le Pic épeiche
Il est facilement reconnaissable au son du martèlement de son bec sur les troncs des arbres. Il profite du vieux bois pour y creuser sa loge. Il y cherche aussi de la nourriture, comme des larves d’insectes saproxyliques (qui réalisent tout ou une partie de leur cycle de vie dans le bois en décomposition).
Une ressource en bois mort
Le bois, une fois mort, reste une ressource précieuse pour de nombreuses espèces d'insectes, comme le Morime rugueux ou le Lucane Cerf-volant. Ce dernier fait partie des plus grands coléoptères d’Europe, avec une envergure pouvant aller jusqu’à 7 cm pour les mâles. À leur stade larvaire, ces insectes se nourrissent essentiellement de bois mort en décomposition, participant ainsi à la transformation de la matière organique en humus.
Avoir une gestion durable des espaces boisés nécessite de ne pas ramasser le bois mort pour favoriser le maintien de la biodiversité.
Le Grand Capricorne
Ce coléoptère longicorne long de 3 à 4 cm joue un rôle écologique important. Ses larves se nourrissent du bois des arbres morts et participent ainsi à la décomposition de la matière organique.
Une plante insolite
La Lathrée clandestine
Vous aurez peut-être la chance d’observer, dans les zones les plus humides de l’arboretum, une drôle de plante : la Lathrée clandestine. Vous la reconnaîtrez facilement à sa couleur d’un violet intense et sa forme originale, qui évoque une personne avec une capuche et qui lui a valu son nom de "clandestine" .
Sa particularité ? Ses feuilles réduites à de petites écailles blanches ne réalisent pas la photosynthèse ! Alors, pour se développer, elle a trouvé une autre stratégie : elle entre en contact avec d’autres végétaux par les racines pour leur pomper un peu de sève.
Sa pollinisation est, quant à elle, exclusivement réalisée par le bourdon, qui se trouve être le seul capable de venir se régaler de son nectar niché au cœur de la fleur.