Les orchidées

Balade de Pouvourville

La prairie abrite un cortège d'espèces. Parmi lesquelles on retrouve les orchidées, des plantes qui fascinent les botanistes par leur complexité anatomique et biologique.

Une gestion plus durable

Sur cet espace est pratiquée une gestion différenciée écologique et extensive. Une fauche tardive est effectuée en septembre, ce qui préserve certaines espèces remarquables comme les orchidées. Les plantes  se ressèmeront toutes seules et l'impact sur les insectes, comme les criquets qui ne deviennent adultes qu'à la fin de l'été, sera considérablement réduit.

Cette gestion consiste aussi à réaliser ici des coupes ou élagages sélectifs des arbres, des arrosages raisonnés, des plantations adaptées (plantes locales et adaptées au sol) … Autant d'actions mises en œuvre pour prendre en compte la biodiversité, diversifier les paysages, donner un rôle de corridor écologique aux espaces verts et garantir un cadre de vie agréable aux usagers.

Des fleurs aux multiples talents

Véritables exemples de co-évolution, certaines orchidées vont développer des stratégies pour attirer les insectes et ainsi assurer leur pollinisation. Elles peuvent imiter la forme et les couleurs d'un insecte femelle pour attirer les mâles ou encore émettre des odeurs sucrées ou musquées. Les orchidées ont également lié des relations intimes avec des champignons (on parle de mycorhize) pour réaliser leur germination : le champignon nourrit la graine pour qu’elle puisse germer.

L'Orchis bouc

Facilement reconnaissable avec son long labelle torsadé, c’est l’une des plus grandes orchidées sauvages dans nos régions. Elle doit son nom à l’odeur particulière que dégagent ses nombreuses fleurs : plus d’une cinquantaine sur une même tige !

L'Ophrys abeille

Plus discrète, cette plante dépend entièrement de l'action des abeilles pour sa reproduction. Sa fleur arbore des motifs proches de ceux d'une abeille et dégage une odeur semblable à des phéromones afin de les attirer à elle.

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