Se déplacer autrement avec le téléphérique

Le téléphérique urbain toulousain relie en 10 minutes l'Oncopole à l'Université Paul-Sabatier en passant par le CHU Rangueil. 100 % électrique, il est moins polluant que la voiture, et trois fois plus rapide pour arriver à destination. 

Un transport écologique et sécurisé

Ses 3 kilomètres de long sont une première en France en milieu urbain. La technologie retenue est nommée "3S", pour les trois câbles (deux porteurs et un tracteur) sur lesquels repose le système. Elle garantit un mode de transport éprouvé, doux, écologique et sûr.

Téléo, le téléphérique urbain sud s'inscrit dans une démarche environnementale. La volonté est de proposer aux usagers des transports en communs durables : 

  • la ligne C de métro ;
  • le doublement de la capacité de la ligne A ;
  • le  développement du réseau de bus Linéo ;
  • le téléphérique urbain sud.
  • un trajet de 3 kilomètres ;
  • 3 stations : Paul Sabatier, CHU Rangueil et Oncopole ;
  • 15 cabines de 34 personnes ;
  • 100% accessibles : entrée et sorties des cabines de plain-pied avec embarquement possible des vélos ;
  • 10 minutes de temps de parcours pour relier les 3 stations contre 30 minutes en voiture ;
  • 20 km/h de vitesse commerciale ;
  • service assuré de 5h15 à minuit ;
  • résistance au vent jusqu'à 108 km/h.

Faciliter les déplacements de l'arc sud

Téléo est l'un des trois maillons de la ceinture sud Colomiers-Montaudran :

  • Téléo, reliant l’Oncopole à l’Université Paul Sabatier depuis 2022 ;
  • le maillon Ouest, qui permet de relier en direct, avec la création de la ligne 25, la gare de Colomiers à l’Oncopole via Basso Cambo ;
  • le maillon Est, dont le support est la ligne 78, et qui permet de relier l’Université Paul Sabatier à Montaudran.

Le téléphérique améliore la desserte des grands équipements du sud de la métropole où se concentrent plusieurs pôles d'attraction majeurs :

  • l’Université Paul Sabatier (30 000 étudiants) ;
  • l’Hôpital Rangueil (200 000 consultations médicales par an) ;
  • la zone de l’Oncopole (IUCT Oncopole, Sanofi, Pierre Fabre…10 000 emplois) reliée à Colomiers-Gare, avec la ligne de bus 25.

Cette ligne aérienne accueille plusieurs milliers d'usagers par jour, avec une cabine toutes les 1,30 minutes en heure de pointe.

Les usagers du téléphérique peuvent se garer sur les parcs-relais existant (métro Ramonville) et sur l'aire de stationnement de l'Oncopole.

Téléo fait partie intégrante du réseau Tisséo. Il est donc accessible sans supplément au tarif Tisséo en vigueur lors de la mise en service et notamment en connexion directe avec le métro (ligne B) ou les lignes de bus.

Un cadre de vie préservé

Le téléphérique Téléo porte la promesse d’une métropole moins encombrée et plus respirable. Il est propre, économe en énergie, particulièrement silencieux, et se fond dans le paysage.

Bien en amont, durant la phase de conception, des écologues ont été régulièrement consultés et des mesures en faveur de l’environnement pour protéger la faune et la flore sont prises tout au long du projet :

  • déroulage de câbles de gros diamètre au-dessus la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège, perçus plus facilement par les oiseaux et les chauves-souris ;
  • balisage « Avifaune » : fanions et de disques colorés sur les câblettes survolant la Garonne pour protéger la population d’oiseaux migrateurs et hivernants de passage sur le corridor garonnais (70 espèces d’oiseaux ont été observées en migration), ainsi que les chiroptères (chauves-souris) ;
  • sur les câbles définitifs, pose de cavaliers (pour un écart constant entre les câbles) rouge et blanc alternativement, proche des balisages aéronautiques, plus facilement perceptibles par les oiseaux ;

Partenaire du Domaine agricole de Toulouse - Candie, Tisséo participe à son programme de transition agroécologique : la zone verte autour de Pech David bénéficie de cet effort paysager et écologique avec la plantation de 1 600 plants forestiers, visant un boisement de 600 arbres environ à terme, et de haies champêtres sur les parcelles agricoles de Pouvourville (1500 jeunes plants d’aspect sauvage pour un linéaire de 600 m).