Nichés en hauteur

Balade de Mondonville

Au cœur de nos villes, à l'abri sous nos toits, des oiseaux, petits en taille mais grands voyageurs, élisent domicile pour l'été.

Illustration d'une rue avec des Hirondelles en plein vol. © ANT
Nature en ville ANT

Des oiseaux rupestres

L’Hirondelle des fenêtres et le Martinet noir sont des espèces rupestres, c'est-à-dire qu'elles nichent naturellement sur des falaises, aujourd'hui remplacées par les bâtiments de nos villes. Elle sont donc désormais étroitement liées aux villes.

Les nids sous les toits sont habités tout l’été, une période durant laquelle les oiseaux se reproduisent et chassent "planctons aériens" et moustiques. Une hirondelle est capable d’avaler 3 000 moustiques par jour !

À l’arrivée de l’automne, tous prennent le large pour un très long voyage vers le sud du continent africain. Ils voyagent ainsi pendant des mois, sans jamais se poser au sol, profitant des courants aériens pour dormir, boire et manger. Ils reviendront ensuite au mois de mai pour réinvestir les mêmes nids, si tant est qu’ils n’aient pas été détruits.

Les nids

Vous pouvez facilement observer les nids d’hirondelles sous les corniches, où ils forment un agglomérat de boues et de fibres végétales. Le martinet est plus discret, car il niche à même le plafond, sous les tuiles ou dans les combles.

L'Hirondelle des fenêtres

Elle se nourrit de plancton aérien, comme le fait le martinet. Elle a de petites pattes et ne se pose pas souvent au sol, hormis pour récupérer de la boue pour construire son nid avec de la salive et des fibres végétales. Il ne faut pas la confondre avec l'Hirondelle rustique, qui a le devant de la tête rouge, et que l'on voit plus fréquemment dans nos campagnes que dans nos villes.

Un équilibre fragile

Malheureusement cette cohabitation entre l’homme et la nature est parfois conflictuelle, en raison des salissures que les colonies font le long des façades. Les populations d’hirondelles et de martinets sont fragilisées par la destruction des nids, par le manque de ressource pour les reconstruire,  mais aussi par la diminution des populations d'insectes.

Le nid artificiel

Ces installations sont une solution pour lutter contre la régression de ces migrateurs. Afin de préparer leur retour et de lutter contre cette crise du logement, il est possible de leur construire des nids artificiels. Et dans le souci de lutter contre le désagrément des salissures, il suffit d'installer une petite planche sous le nid !

ANT

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