Fauteuils d'orchestre © © AC/CRR
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Fauteuils d'orchestre

Culture - Spectacle - Musique

Auditorium Saint-Pierre des Cuisines 12 place Saint-Pierre
31000 Toulouse

  • Tout Public
  • Entrée gratuite
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Avril 2025
  • Jeudi 3 20:00 - 21:00

Concert du Brass Band du Conservatoire / Jean-Guy Olive, direction

PROGRAMME
The Baltic Way de Jan de Haan
En 1989, la manifestation nommée « La Voie balte » (The Baltic Way) s'est tenue en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, les pays baltes dont les citoyens demandaient à être indépendants de l'Union soviétique. Le 23 août 1989, quelque deux millions de personnes se tenant par la main ont formé une chaîne humaine de 600 km de long reliant les trois capitales - Tallinn (Estonie), Riga (Lettonie) et Vilnius (Lituanie). Cette chaîne humaine, la plus longue à ce jour, donna une impulsion décisive au rétablissement d'une indépendance vivement souhaitée. Cet événement historique est devenu source d'inspiration pour cette composition.
L'introduction du premier mouvement, « Struggle for Independence », est fondée sur un nocturne pour piano du célèbre compositeur et peintre letton Mikalojus Konstantinas Ciurlionis (1875-1911). Du matériel thématique emprunté à ce nocturne est parsemé à travers la présente composition. Un début mélancolique est suivi d'un thème puissant qui reflète la détermination des peuples baltes. La présence soudaine d'accords agressifs et dissonants, associés à une grosse caisse dont le décalage rythmique domine, indiquent que la résistance rencontre des obstacles. Nous entendons momentanément l'hymne soviétique dans les cuivres graves, mais cet air est inexorablement repoussé à l'arrière-plan par le reste de l'orchestre interprétant l'hymne national de Lettonie, « Tautiska giesmé » (Lettonie, notre patrie). Le deuxième mouvement, « Decades of Suffering », dépeint la vie sous le joug de l'Union soviétique. À la recherche de l'indépendance, une manifestation pacifique est organisée sous la forme d'une chaîne humaine traversant les trois pays baltes - l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Le dernier mouvement de la pièce, « Chain of Freedom », exprime cet appel à la liberté

West Side Story de Leonard Bernstien Arr. par Eric Cress
En 1957, West Side Story change l’histoire de la « comédie » musicale. Transposant l’intemporel et tragique Roméo et Juliette dans le New York des gangs, l’œuvre triomphe, pour ne plus quitter l’affiche – elle sera même doublement adaptée au cinéma, par Robert Wise (1961) puis Steven Spielberg (2021). Trois ans après la création du musical, Leonard Bernstein en tire une suite symphonique avec l’aide de Sid Ramin et Irwin Kostal, lequel avait orchestré West Side Story pour Broadway – avec Ramin, Saul Chaplin et Johnny Green, il retravaillera l’orchestration pour le film de Wise, le quatuor gagnant un Oscar et un Grammy Award.
Dans une chronologie légèrement différente, les neuf Danses symphoniques réunissent la plupart des moments clés d’origine, mais pas tous : sont ainsi absents America, I Feel Pretty et Tonight. Le « Prologue » développe la rivalité des Jets et des Sharks en course_poursuite haletante. « Somewhere », où apparaît le thème du duo d’amour de Maria et Tony, propose à cette rivalité une alternative onirique et amicale – bientôt traversée d’ombres funestes. Le « Scherzo » élargit l’échappée, avec ses teintes bucoliques et sa vivacité. L’opposition des gangs est ensuite traitée sur le mode festif, avec une compétition effrénée de « Mambo », tous cuivres dehors. Contraste absolu avec le « Cha-Cha » qui suit, accompagnant sur la pointe des pieds la rencontre de Tony et Maria.
L’ arrangement d'Eric Crees comprend les parties suivantes :
1. Prologue
2. Mambo (avec fin Cha cha)
3. Cool
4. Quelque part

Adagio for Brass de Jan Van der Roost

Adagio for Wind est une œuvre de commande pour la Fanfare Royale de Ridder Jans Zonen de Dadizele en Belgique. Elle a été composée en mémoire de Walther Bekaert (1933-2002) et dédiée à An Bekaert. Jan Van der Roost en a réalisé une sublime orchestration pour Brass Band publiée sous le titre : Adagio for Brass.
Le discours musical est serein et profond à l'instar du célèbre Canterbury Chorale (une œuvre antérieure de Jan Van der Roost), sans jamais tomber dans un mélodrame exagéré. La structure mélodique est fluide, ample et d'une grande puissance expressive. Aucune nuance de tristesse, de rancœur ou de révolte sourde n'est perceptible. La musique est porteuse d'espoir mais aussi d'une certaine résignation d'où l'utilisation d'un environnement presqu'exclusivement centré sur la tierce Majeure. Une interprétation en hommage à un être cher disparu accentue le souvenir des belles choses. Une interprétation dans un contexte neutre permet de souligner la mélodie lyrique, les harmonies chatoyantes et la richesse de l'orchestration. Les musiciens et le public ont ainsi la possibilité de laisser s'épanouir leur imagination dans une atmosphère contemplative. L'accord final élargi symbolise d'une certaine manière la finitude et l'infinitude de la vie. La mort marque la fin de l'existence d'un être mais ne détruit ni les liens d'amour, ni la vie en général.

Danses arméniennes de Alfred Reed Arr.par T.Koizumi
Les « Danses arméniennes », parties I et II, constituent une suite en quatre mouvements pour orchestre d'harmonie ou ensemble à vent, basée sur d'authentiques chants folkloriques arméniens tirés des œuvres de Gomidas Vartabed (1869-1935), le fondateur de la musique classique arménienne.
La première partie des « Danses arméniennes » est construite sur cinq chants populaires arméniens, qui ont d'abord été notés, épurés, recherchés et ensuite arrangés par Gomidas Vartabed pour voix soliste avec accompagnement de piano ou chœur sans accompagnement. Dans l'ordre de leur apparition dans la partition, il s'agit de « Tzirani Tzar » (L'abricotier), “Gakavi Yerk” (La chanson de Partidge), “Hoy, Nazan Eem” (Hoy, mon Nazan), “Alagyaz” et “Gna, Gna” (Go, Go).
« L'abricotier » se compose de trois chansons organiquement liées qui ont été transcrites en 1904. Le début déclamatoire, la vitalité rythmique et l'ornementation rendent cette chanson très expressive.
« La chanson de la perdrix est une chanson originale de Gomidas, publiée en 1908 à Tiflis, en Géorgie. Il l'a d'abord arrangée pour voix solo et chœur d'enfants, puis pour voix solo avec accompagnement de piano. La mélodie est simple et délicate, et l'on pourrait penser qu'elle dépeint les petits pas du partidge.
« Hoy Nazan Eem » a été publiée en 1908 dans une version chorale arrangée par Gomidas. Cette chanson d'amour vivante et lyrique dépeint un jeune homme chantant les louanges de sa bien-aimée Nazan (nom d'une jeune fille). Les rythmes de danse et l'ornementation de la chanson en font un morceau impressionnant et entraînant.
« Alagyaz » (nom d'une montagne en Arménie) a d'abord été écrite par Gomidas pour voix seule avec accompagnement au piano, ainsi que dans un arrangement choral. Il s'agit d'une chanson folklorique arménienne bien-aimée, dont la mélodie à long souffle est aussi majestueuse que la montagne elle-même.
« Go, Go » est un morceau humoristique et léger. Lors de son interprétation, Gomidas l'a associé à une chanson plus lente et contrastante, « The Jug ». Son motif de notes répétées dépeint musicalement l'expression du rire. Cette chanson est également en style récitatif.

Accessibilité

  • Accessible aux personnes à mobilité réduite

Tarifs

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Auditorium Saint-Pierre des Cuisines

12 place Saint-Pierre
31000 Toulouse

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