Groupe Métropole Solidaire, Ecologique et Démocratique

La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit la publication des expressions politiques dans les supports de la collectivité, en l’occurrence le magazine TIM et reprise sur cette page. Les textes publiés dans ces pages n'engagent que leurs auteurs.
 

Tribune parue dans le magazine TIM#29 - hiver 2024

3 questions à Karine Traval-Michelet, Présidente du groupe MSED


1. Quel bilan faites-vous de cette année ?

Cette année a été marquée par l’adoption du PLUi-H. Vice-Présidente à l’Habitat et au Logement, j’ai porté ce projet essentiel pour notre Métropole. Notre objectif est de concilier l’amélioration du cadre de vie, l’accueil des nouveaux arrivants et la préservation des ressources environnementales de notre territoire. Grâce à ce document, nous préparons la Métropole de demain avec pour ambition l’innovation la solidarité et l’attractivité.

Par ailleurs, avec les élus de mon groupe, nous avons été vigilants au maintien de la qualité des services publics de proximité pour nos concitoyens. C’est dans cette logique que nous avons choisi de ne pas voter l’instauration d’une tarification saisonnière de l’eau. Nous sommes bien sûrs favorables à des actions pour limiter la consommation en eau mais la mesure tarifaire ainsi proposée, sans distinction de revenus nous parait inéquitable et inefficace. Nous nous sommes aussi abstenus sur l’instauration d’un abonnement de 120 € pour la collecte en porte-à-porte des déchets végétaux. Face à notre mécontentement, la métropole a maintenu la gratuité pour 6 collectes par an.

2. Quels sont les impacts des coupes budgétaires décidées par le gouvernement sur la Métropole ?

Dans le cadre de la réduction des dépenses publiques, le gouvernement a choisi de réaliser plus de 11 milliards d’€ d’économies sur le budget des collectivités territoriales. Faire peser la responsabilité des dérives budgétaires de l’État sur les collectivités est une faute politique et économique. Les collectivités territoriales sont bien gérées, leurs budgets sont votés à l’équilibre et elles représentent 70% de l’investissement public en France.

Ces coupes budgétaires concernent notre métropole à hauteur de 45 millions d’€. Concrètement, c’est l’ensemble de nos projets, de nos investissements et de nos services publics qui vont être impactés. En mettant en péril notre capacité d’action, le gouvernement organise la casse des services publics de proximité. C’est une erreur qui aura, je le crois, d’importantes répercussions sociales et politiques.

Le 106e Congrès des maires a été l’occasion de faire entendre notre colère quant à l’injustice de ces décisions. En effet, nous avons pu exprimer un ras le bol généralisé face à des décisions technocratiques totalement déconnectées des réalités des territoires et du besoin accru de service public de nos concitoyens de surcroît dans un contexte de crise.

3. Quelles perspectives pour 2025 ?

C’est dans ce contexte économique et financier compliqué que va s’ouvrir la dernière année complète de notre mandat. La priorité et nous y serons vigilants sera le maintien des services publics essentiels à notre territoire. Le contexte est rude mais nous devons continuer d’agir comme nous le faisons depuis 2020 pour améliorer le cadre de vie de nos citoyens et l’attractivité de notre Métropole.

Les élus du groupe

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