La prairie

Balade de Pech David

Qu’elles soient sèches ou humides, les prairies constituent des éléments du paysage qui sont le reflet d’une histoire intime entre l’Homme et la Nature.

Photo d'une prairie avec un relief de montagnes en fond.

Vestiges du passé

Longtemps utilisés pour l’élevage, ces milieux naturels ont été maintenus ouverts (sans arbres), permettant à de nombreuses espèces d’y trouver refuge et de quoi se nourrir. Sur les coteaux de Pech David, les prairies accueillent des plantes spécifiques à ce milieu sec et baigné de soleil et un grand nombre d’insectes comme des papillons qui les pollinisent.

En bord de Garonne, les prairies humides jouent également un rôle essentiel, autant pour leur richesse écologique que pour leur rôle de régulation des eaux des crues.

Une flore remarquable

Même si toutes les plantes ont leur singularité et leur utilité dans la prairie, ce sont les orchidées qui occupent le rang de stars ! Vivaces, elles sont difficiles à apercevoir l’hiver car elles passent la saison sous forme de rosettes ou de tubercules souterrains. Mais une fois le retour du printemps, vous pourrez contempler leurs formes et leurs couleurs extraordinaires !

Au sein des prairies des coteaux de Pech David, vous pourrez rencontrer l’Orchis pourpre, l’Ophrys abeille, l’Ophrys araignée ou encore le Sérapias à labelle allongé.

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Le Sérapias à labelle allongé

Il s’épanouit dans les prairies ensoleillées d'avril à juin. Il se distingue par sa tige robuste et sa fleur de couleur brique à pourpre. Il possède un pétale allongé, un labelle ressemblant à une langue, couvert d'un petit duvet blanc. 

L'Orchis pourpre

Cette orchidée possède une seule tige pouvant accueillir plus d'une centaine de fleurs ! Ces dernières qui rappellent la silhouette d'un homme sont d'ailleurs remarquables par leur taille, assez grande pour un orchis.

Victimes de leur beauté

Malheureusement, plusieurs d’entre elles sont menacées et font l’objet de mesures de protection. Cette régression est liée principalement aux activités humaines ou à l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles, comme la fauche et le pâturage, qui permettaient à ce milieu de rester ouvert. C’est pourquoi la mairie de Toulouse a mis en place une gestion différenciée de ces prairies et instauré la tonte raisonnée et tardive.

Cela va sans dire... il est interdit de les cueillir ! 

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