La forêt alluviale

Balade de Pech David

Les arbres que l’on aperçoit le long du fleuve composent avec le reste de la végétation ce qu'on appelle la ripisylve. Cette végétation est intimement liée à la dynamique du fleuve et à son équilibre.

Photo d'une couverture végétale vue du dessous.

Chacun son étage

Cette interface entre l'eau et la terre se compose d'arbres et d'arbustes qui se répartissent selon leur tolérance à l'humidité du sol, et selon leur aptitude à résister aux crues. Chaque étage de végétation a son rôle dans l'écosystème.

- Le Saule blanc
- Le Peuplier noir
- L'Aulne glutineux

- Le Frêne commun
- L'Érable champêtre
- L'Orme champêtre
- Le Chêne pédonculé

- Le Chêne pubescent

Les services rendus par la ripisylve

La ripisylve facilite les déplacements de certaines espèces et participe au bon fonctionnement de leur cycle biologique en leur offrant un refuge, en leur servant de garde-manger et de lieu de reproduction.

Grâce à leurs racines, les arbres de la ripisylve protègent les berges en ralentissant les crues et permettent d'épurer l'eau.

Grâce à leur feuillage, les arbres limitent le réchauffement du cours d’eau. La ripisylve est un véritable îlot de fraîcheur à proximité de la ville. De plus les feuilles enrichissent en matière organique le fleuve. Ces nutriments seront utiles à bon nombre d’animaux aquatiques.

Un "corridor vert"

Parmi les espèces qui profitent de ces "corridors verts", il y a ces fameux mammifères volants que sont les chauves-souris ! En fonction des espèces, elles utilisent des linéaires comme les haies, les lisières de forêt ou bien les ripisylves pour se déplacer et chasser grâce à l'écholocation (avec les ultrasons). Elles raffolent des insectes qui grouillent dans ces bois la nuit. Les chauves-souris se servent volontiers de l’écorce des arbres, de leurs troncs fendus, voire d’anciennes loges de pics pour hiberner ou se reproduire.

ANT

La Pipistrelle

Cette chauve-souris est la plus petite espèce d'Europe, pas plus grande qu'un pouce ! Elle vit en colonies pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d'individus. Comme toutes ses congénères, elle dépend, pour se déplacer, des corridors écologiques comme les ripisylves, qui sont trop souvent discontinues.

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