Plus sûrs, visibles, esthétiques et écologiques, les nouveaux itinéraires cyclables affichent une couleur brique. Progressivement, les anciennes pistes vertes et grises se mettront au diapason. Pour une meilleure harmonisation et davantage de sécurité.
Vert, rouge, gris… Cyclistes, les voies dédiées aux vélos vous en font voir de toutes les couleurs, si bien qu’il vous est parfois difficile de repérer un itinéraire cyclable d’un seul coup d’œil.
Un rouge brique
Aussi, depuis quelques années, toutes les nouvelles pistes affichent une seule et même teinte : rouge brique.
On peut déjà les voir sur l’avenue de l’URSS quartier Saint-Michel, le boulevard André Netwiller à Borderouge, l’avenue Yves Brunaud à Jolimont, la rue René Sentenac à Saint-Martin du Touch, ou encore le chemin Lapujade à Bonnefoy.
De la super piste du Réseau Express Vélo à la modeste vélorue en passant par la chaussée à voie centrale banalisée ou le sas réservé aux vélos devant les feux tricolores, tous les itinéraires cyclables seront repérables à leur couleur rouge, rappel de la brique toulousaine.
Toutefois, cette harmonisation tiendra compte du patrimoine et des recommandations de l'Architecte des Bâtiments de France. Ainsi, la palette des teintes pourra varier jusqu’à l’ocre et proposer des nuances plus claires ou plus foncées dans les zones préservées.
Pour plus de visibilité et de sécurité
Au-delà du clin d’œil esthétique à la ville rose, ce choix vise avant tout la sécurité. En effet, la couleur brique offre un fort contraste avec le bitume gris, ce qui rend les pistes particulièrement visibles, comme en Belgique, au Danemark et aux Pays-Bas, où les itinéraires cyclables rouges font leurs preuves depuis des années. En distinguant clairement les espaces dédiés aux vélos, ce système contribue à améliorer la cohabitation avec les piétons et les automobilistes.
Et plus de fraicheur
Autre avantage ? La teinte brique renvoie davantage la lumière que le béton noir, évitant ainsi l’accumulation de chaleur. Un bénéfice écologique conforté par la texture perméable, qui préserve les réserves d’eau dans les nappes phréatiques.
Lorsque c’est possible, des arbres sont plantés le long des itinéraires cyclables, tant pour fournir de l’ombre que par souci de l’environnement.
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