La partie sud de l’ancienne base militaire aérienne de Toulouse-Francazal se transforme en territoire d’innovation dédié aux transports de demain.
Emplois et nouvelles filières
D’ici 2026, l’ancienne base de l’armée de l’air accueillera un Campus des mobilités innovantes et des technologies décarbonées. Ce grand laboratoire réunira un vivier d’acteurs de l’innovation technologique (entreprises, start-up, chercheurs, étudiants, organismes privés et publics) qui travaillent sur une même thématique – les transports verts – depuis l’idée de départ jusqu’à la commercialisation de véhicules innovants, en passant par leur construction.
Objectifs ? Favoriser les collaborations et aider les entreprises à se développer. La reconversion de l’ancien terrain militaire en campus d’excellence contribuera à la diversification de l’économie toulousaine – traditionnellement portée par l’aéronautique, le spatial et la santé – mais qui s’oriente de plus en plus vers de nouvelles filières telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité ou les déplacements respectueux de l’environnement.
Le site de Francazal se positionne comme l’un des cinq grands pôles économiques de la Métropole.
Les transports du futur
Avions électriques, véhicules autonomes, voitures volantes, robotique, drones… À Francazal, on construit les transports du futur. Le site accueille déjà des entreprises et sera opérationnel d’ici 2026. Son accès direct au tarmac facilite les expérimentations et a déjà permis à des sociétés toulousaines de transformer l’essai avec succès : EasyMile s’impose comme un des leaders des véhicules autonomes avec ses navettes sans conducteur ; Aura Aero s’apprête à lancer son usine de production pour son avion hybride électrique ERA et son avion de voltige biplace Integral ; Beyond Aero a dévoilé cet été son avion d’affaires électrique à propulsion hydrogène…
De belles réussites qui motivent l’installation de nouveaux venus. En effet, de grands groupes industriels sont attendus et vont bientôt créer de nouveaux emplois dans la Métropole.
Un technocampus dédié à l’hydrogène vert
Le Technocampus Hydrogène compte parmi les têtes de proues du projet Francazal. Le plus grand centre d’Europe de recherche et d’essais dédié à l’hydrogène vert s’installera sur le site fin 2025. Au coeur du projet : le développement des avions de demain et des futurs moteurs à propulsion hydrogène.
Autres objectifs ? Améliorer les performances des piles à combustible, développer la production par électrolyse, optimiser la combustion de l’hydrogène, trouver des solutions de stockage et de transport de l’hydrogène…
Le centre accueillera des laboratoires, des industriels, des start-up et une plateforme pédagogique pour la formation. Sa construction réunit plusieurs partenaires aux côtés de Toulouse Métropole : la région Occitanie, le CNRS, l’Université de Toulouse, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera), des laboratoires de recherche et de grands groupes industriels comme Safran, Airbus, Liebherr et Vitesco Technologies.
Un campus ouvert sur la ville
Au-delà de sa vocation principale, la reconversion du site fournira l’occasion d’améliorer le cadre de vie des riverains. Ouverts aux habitants, des espaces aménagés pour la détente et la promenade accueilleront des événements, des restaurants, un parc paysager et de nouvelles infrastructures sportives complémentaires à celles de la Plaine de Loubayssens.
Les nouvelles technologies développées sur la zone d’activités pourront être expérimentées sur les espaces publics, en tenant compte des impératifs de confidentialité.
Au cœur de VILAGIL
Francazal fait partie des sites clés où sera mis en œuvre le programme VILAGIL (porté par 19 partenaires dont Toulouse Métropole et Tisséo), l’un des 24 lauréats retenus par l’État dans le cadre de l’appel à projets «Territoires d’Innovation». Ses enjeux ? Assainir l’atmosphère et fluidifier le trafic du territoire toulousain. Vilagil : favoriser de nouvelles formes de mobilités
Francazal en chiffres
- 38 hectares de superficie
- 2 000 emplois pourraient être accueillis sur le site
- 1,4 millions d'euros : montant de la subvention du Fonds vert-France nation verte