Réunion de rentrée du Conseil départemental de l'Education Nationale

Vendredi 6 septembre s'est tenu le dernier Conseil Départemental de l'Education Nationale (CDEN) pour l'année scolaire 2024/2025, instance officielle de l’Education nationale qui acte les ouvertures et fermetures de classes pour l’année scolaire qui débute. Pour la première fois, la Mairie de Toulouse a voté « contre » les dispositions du CDEN. 

A l'issue des deux premières phases du CDEN pour préparer la rentrée scolaire, la situation était critique pour les écoles toulousaines puisque le ministère de l’Education nationale n’avait prévu aucun poste d’enseignant supplémentaire pour la Haute-Garonne. Cette décision risquait de générer sur Toulouse un trop grand nombre de fermetures de classes et un manque d’ouvertures d’autres. 

En conséquence, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, a fait voter un vœu lors du Conseil Municipal de Toulouse du 29 mars dernier, et était intervenu auprès de la Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet, afin que le Gouvernement prenne les mesures nécessaires pour pallier le manque d’enseignants et de remplaçants à Toulouse. 

En parallèle, lors des différentes réunions du CDEN et d'échanges avec l’Inspection académique, Marion Lalane - de Laubadère, 1ère Adjointe au Maire en charge de l’éducation, a défendu les intérêts des écoliers toulousains. Ce travail constructif a permis d’obtenir des ouvertures et d’éviter des fermetures là où elles n’étaient véritablement pas justifiées. 

Toutefois, à l'issue de la dernière instance de ce jour, la situation n'est toujours pas acceptable pour Toulouse. En effet, à cause du manque de postes d’enseignants attribués par le ministère, la Mairie de Toulouse n’a pu obtenir aucun des postes supplémentaires demandés.Cela va mettre en grande tension plusieurs écoles toulousaines et augmenter mécaniquement le nombre d’élèves par classe dans ces établissements.

Jean-Luc Moudenc déclare : « A nouveau, je ne peux que déplorer la situation inédite du manque d'enseignants et de remplaçants qui se confirme à Toulouse pour cette rentrée scolaire, fruit d'un déficit de moyens accordés à l'Académie de Toulouse par l'Education nationale.  Cela va pénaliser les conditions d’accueil et d’apprentissage des petits Toulousains, pour lesquelles nous consacrons pourtant, pour notre part, des efforts financiers sans précédent. Malgré le travail mené depuis plusieurs mois en collaboration avec l'Inspection Académique, le constat est là : le compte n'y est toujours pas. A cette perspective, je ne puis me résigner. Ainsi, à la nomination prochaine du ministre de l’Education nationale, nous réclamerons une nouvelle fois les moyens nécessaires et légitimes pour nos écoliers Toulousains. »