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Manifestations après les élections européennes et l’annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale

Mairie de Toulouse / Communiqué de presse

Publié le

Réaction de Jean-Luc Moudenc

Après les élections européennes, l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale et des élections législatives des 30 juin et 07 juillet prochain, de nombreuses manifestations déclarées ou sauvages ont eu lieu et sont annoncées dans les rues du centre-ville de Toulouse.

Dès lundi 10 juin,  une manifestation sauvage mais relayée par des personnalités et des organisations politiques d’extrême gauche a réuni 5 000 personnes, et s’est conclue par des heurts, des incendies, des destructions de mobilier urbain, et même par l’usage d’un rouleau-compresseur à des fins de destruction et de saccage. L'école TBS, a notamment, subi de nombreuses dégradations, dont des jets de pierres qui ont atterri dans une des salles de l'école, entraînant la mise à l'abri des étudiants. De nombreux commerces ont eu leurs vitrines caillassées.  

De nouveau mercredi 12 juin, une nouvelle manifestation sauvage « contre les racistes et les capitalistes » organisée à l’appel de plusieurs groupuscules d’extrême gauche a de nouveaux réuni environ 5000 personnes dont des individus aux visages masqués. La manifestation s’est une fois encore terminée par des dégradations avec, notamment, une dizaine de containers incendiés sur le secteur Étienne Billières, Déodat de Severac, Croix de Pierre, Avenue de Lombez.

Samedi 15 juin prochain de 14h00 à 17h00, les organisations syndicales CGT, FSU, CFDT, UNSA et Solidaires appellent à des défilés des allées Jean Jaurès jusqu’à Saint-Cyprien via les boulevards.

Des courriers ont été transmis à ces organisations syndicales pour les mettre en demeure de faire respecter la sécurité dans leurs cortèges, tant pour les biens que pour les personnes.

Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole déclare :

« Cela devient presque une habitude à Toulouse. Une mauvaise habitude à laquelle je ne peux me résigner. Et je sais que ce ras-le-bol est largement partagé par les Toulousaines et les Toulousains.
A chaque annonce d’une nouvelle mesure, toujours liée à la politique nationale, les cortèges se succèdent. Et derrière eux, les casseurs qui infiltrent la manifestation, saccagent la ville, taguent nos murs de leurs slogans d’extrême gauche, brisent les vitrines de nos commerces, détruisent les panneaux et les abribus, brûlent nos poubelles.
Après chacune de ces manifestations, la Mairie, et en première ligne ses agents de la propreté et ses policiers municipaux, encadrent, autant que possible, nettoient et réparent en un temps record, mais aux frais des Toulousains.
Comme je l’ai déjà dit : que la rue soit un lieu d’expression publique me paraît parfaitement acceptable, mais que de façon systématique, Toulouse soit le théâtre de cette chienlit n’est plus admissible.
Nous savons tous que les échéances à venir ne calmeront pas les esprits.
Déjà depuis l’annonce dimanche de la dissolution de l’Assemblée Nationale, deux manifestations ont dégénéré et une troisième est annoncée samedi. Je ne souhaite pas que Toulouse, ses habitants, ses commerçants, son économie, ses touristes, revivent l’épisode des Gilets  Jaunes.
Je demande à l’État de mobiliser autant de forces que nécessaire pour éviter tous ces agissements  délictueux, de mettre hors d’état de nuire celles et ceux qui voudraient s’en prendre aux biens et aux personnes, et de détourner du centre-ville ces cortèges.
Je demande aux partis se revendiquant du « Front populaire » et aux syndicats de prendre leurs responsabilités, de sécuriser les cortèges, d’appeler au calme et de tenir leurs rangs.
Toulouse ne doit plus être le théâtre de ces scènes de chaos.»