Réaction de Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse
"Les intimidations des anti-vax : ça suffit ! Après des messages d'intimidation sur les murs de l'ordre des infirmiers d'Occitanie, une voiture de police municipale prise à partie, voici que des menaces de mort ont été proférées ce matin à l'encontre des soignants qui interviennent au Vaccinodrôme de Toulouse !
Aucune raison ni cause ne saurait justifier de telles pratiques d'intimidation et de violence envers ceux qui, par leur engagement professionnel, nous protègent au quotidien.
Quand les défenseurs de cette position ignorent que 95% des personnes hospitalisées dans le cadre de la COVID sont des non-vaccinés, les limites de la logique sont largement dépassées.
La vaccination est la seule voie efficace pour entrevoir la sortie de cette crise pandémique qui a déjà bien trop duré et bouleversé nos vies. Un minimum de sens civique et de simple respect de ses concitoyens permet de comprendre, par-delà les prescriptions inadéquates des docteurs Bigard et Lalanne, que la vaccination est un acte d'intérêt général.
Il n'y a pas de liberté sans responsabilité. Le Pass Sanitaire nous invite simplement à assumer nos responsabilités. Toutefois, il ne serait pas nécessaire si la vaccination était obligatoire pour tous. Il constitue, sur le plan pratique, une contrainte qui est donc la contrepartie de la liberté de se faire vacciner ou pas. Faudrait-il donc supprimer cette liberté de choix en imposant la vaccination obligatoire pour en finir avec la contrainte pratique du Pass ? L'obstination des manifestants du samedi et les dérives violentes qui en découlent méritent de se poser la question...
Je voudrais enfin adresser un fort message de soutien à l'ensemble de nos soignants qui, par leur exceptionnel engagement professionnel dans la campagne de vaccination, permettent la protection des Toulousains face à cette épidémie.
Nous, Mairie, mettons tout en œuvre de notre côté pour assurer votre protection face à ceux qui défilent aux cris de liberté le samedi, mais qui n'ont de cesse de piétiner la vôtre le reste de la semaine."