Réaction de la Mairie de Toulouse
Ce mardi, le tribunal administratif a délivré l’ordonnance d’expulsion du terrain de la Flambère, occupé par un campement rom.
Cette décision fait suite à la fermeture administrative du camp prononcée le 31 décembre 2024 et à la requête présentée par la Mairie de Toulouse, faute d’une évacuation amiable des lieux.
Cette démarche n’a pas été engagée sans avoir auparavant épuisé les voies d’un démantèlement progressif, par l’accompagnement des familles, souvent présentes depuis plusieurs années, vers les dispositifs de droit commun, d’insertion professionnelle et de logement autonome. Or, après de premiers résultats encourageants, ce dispositif n’aboutit plus à une situation satisfaisante et ce en dépit de l’investissement de la Mairie, de nombreuses familles ayant fait retour dans le camp. En outre, les plaintes pour nuisances aux abords du site ont augmenté, générant un enjeu préoccupant en termes de tranquillité.
Toutefois, la Mairie de Toulouse va continuer son travail et poursuivra ses échanges avec la Préfecture de la Haute-Garonne pour mettre en place une évaluation sociale de la situation de chacun et explorer les voies d’accompagnement possibles et dignes.