Hôtel-Dieu Saint-Jacques
2 rue Viguerie, 31300 Toulouse
L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques déploie sur le fleuve sa majestueuse façade de brique, fruit de plusieurs siècles de modification et forme un des éléments emblématiques du paysage urbain toulousain.
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Neuf siècles d'histoire en surplomb de la Garonne
Situé sur la rive gauche de la Garonne, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques doit son origine à la fondation vers 1130, par le prieur de la Daurade, de l'hôpital Sainte-Marie destiné à l'accueil des pauvres.
La construction du Pont de la Daurade en 1179 confirme la fonction d’hospitalité pour les pèlerins en chemin vers Saint-Jacques de Compostelle.
L’hôpital Novel, géré par la confrérie de Saint-Jacques pour l'accueil des pèlerins, est bâti au XIIIe siècle en amont du pont. Les deux établissements sont réunis au XIVe siècle sous le nom d’hôpital Saint-Jacques. Transformé en Hôtel-Dieu au XVIe siècle, il affirme peu à peu sa vocation médicale et devient le plus grand hôpital toulousain. De nouveaux bâtiments sont érigés aux XVIIe et XVIIIe siècles et forment un ensemble imposant.
L'activité de soins y est importante jusqu'à la moitié du XXe siècle, date à laquelle les hôpitaux de Purpan puis de Rangueil sont construits. Au départ du dernier malade en 1987, l'Hôtel-Dieu devient le centre administratif des Hôpitaux de Toulouse (C.H.U).
Les bâtiments s'organisent en U autour d'un jardin orné d'une gigantesque coquille. L'accès à l'aile principale côté Garonne se fait par un perron monumental surmonté d'une statue de Saint-Jacques.
Il donne sur le grand escalier éclairé par une vaste baie à l'italienne et permet l'accès aux salles historiques : la salle des Pèlerins et la salle des Colonnes, réparties autour de la chapelle. L'aile Viguerie abrite le musée de l'histoire de la médecine et le musée des instruments de médecine.