Quelque 33 800 enfants vont retrouver les bancs des 211 écoles publiques toulousaines. Une rentrée placée sous le signe de l’écologie.
Pour accueillir les écoliers dans les meilleures conditions, la Mairie poursuit la construction et la rénovation des écoles et place l’écologie au centre de son action.
C’est l’ouverture du groupe scolaire Émilie du Châtelet, à Lardenne, qui marque cette rentrée. Bâti dans un écrin naturel, en bordure du Touch, le bâtiment se distingue par ses hautes performances environnementales (conception bioclimatique très économe en énergie et confortable pour les usagers).
D’autres projets de construction sont en cours ou à l’étude. Au total, 11 groupes scolaires sortiront de terre sous ce mandat.
Parallèlement, la Mairie poursuit les travaux dans les écoles : grosses opérations de réhabilitation, d’extension, d’amélioration et de végétalisation. En plus des plantations d’arbres, elle transforme chaque année plusieurs cours en « oasis » : 30% de bitume en moins, des arbres, des aménagements paysagers et cabanes pour jouer comme au parc.
D’autres actions écologiques montent en puissance : la collecte des déchets alimentaires, la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore la fin des produits d’entretien au profit de l’eau ozonée.
Un groupe scolaire neuf
La croissance démographique ne faiblissant pas, la Mairie poursuit la construction d’écoles. Un groupe scolaire neuf ouvre lors de cette rentrée : le groupe scolaire Émilie du Châtelet dans le quartier de la Barigoude (à l’ouest), en bordure du Touch. Il abrite 9 classes de maternelle et 13 d’élémentaire. Cette réalisation se distingue par ses hautes performances en matière d’énergie : il produit l’énergie qui permet de couvrir ses très faibles besoins en la matière. Cette conception bioclimatique, associée à l’utilisation de matériaux naturels (bois, paille) garantit un confort toute l’année.
À savoir : entre l’inflation et les normes environnementales, le coût d’une école a augmenté ces dernières années. Montant de cette opération : 15,2 millions d’euros.
Cinq projets de construction sont en cours : les groupes scolaires Joséphine Baker (ex-Dortis à Lalande), Canto Laouzetto à Saint-Simon, Marie Marvingt pour remplacer les écoles Daste et Jean Moulin à Empalot, Ada Lovelace (Cartoucherie) et la maternelle Lucie Aubrac (la Salade).
Cinq autres opérations ont été lancées à Malepère, Borderouge (chemin des Izards), Fondeyre, Latécoère et boulevard de Suisse.
À savoir : il faut quatre ans pour qu’une école sorte de terre.
De grosses opérations de réhabilitation / extension
Cette année, les extensions des groupes scolaires Olympe de Gouges (Croix-Bénite) et de l’école élémentaire Fleurance (Saint-Martin-du-Touch) ont été réalisées.
Deux importants chantiers ont démarré : écoles élementaires Bénézet et Léo-Lagrange.
À suivre : le groupe scolaire Jolimont (pour la rentrée 2025).
Les travaux d’été
À l’été 2023, une trentaine d’opérations de rénovation ou d’amélioration ont été menées pour améliorer le confort et le cadre de vie scolaire (toitures, réaménagement des sanitaires, peintures, menuiseries, etc.).
Les cours « oasis »
Pour apporter de la fraîcheur dans les cours d’école, offrir aux enfants un contact avec la nature et un terrain de jeu inspiré du parc, la Mairie réaménage et végétalise les cours. Le principe clé : retirer le bitume au sol pour retrouver des matériaux naturels, planter des arbres et aménager des espaces ludiques pour s’amuser dans un cadre vert.
Les cours oasis réalisées à l’été 2023 : les écoles maternelle et élémentaire La Maourine et Michoun et Papus ; les élémentaires Montaudran, Jean-Macé et de Ferdinand-de Lesseps.
D’ici la fin du mandat, 30 cours seront réaménagées en oasis (budget : 1,2 millions d’euros par an) tandis que les écoles neuves intègrent cette végétalisation dès leur conception.
Pour s’adapter aux fortes chaleurs, la Mairie équipe par ailleurs les classes de brasseurs d’air au plafond (60% des écoles en sont pourvues aujourd’hui et toutes seront équipées d’ici la fin du mandat).
La collecte des déchets alimentaires
Expérimentée depuis 2022, la collecte des déchets alimentaires se fera progressivement dans les écoles maternelles en 2024 puis élémentaires en 2025.
La chasse au gaspillage dans les cantines
Pour diminuer le gaspillage alimentaire, la Mairie déploie des balances connectées. Il s’agit de tables de tri où les enfants vont jeter leurs restes en les triant (entrée, viande, sans viande, accompagnement). Les balances vont permettre de mesurer ce qui est jeté.
L’intérêt est double : sensibiliser les enfants au gaspillage et recueillir des données afin d’ajuster les menus en qualité et en quantité.
À savoir : 35 000 repas sont servis chaque jour dans les cantines. La Mairie estime à 50 centimes par repas le coût du gaspillage alimentaire.
Des produits d’entretien écologique
La Mairie teste l’eau ozonée comme alternative aux produits d’entretien classique. Écologique, l’ozone est un désinfectant/décontaminant très efficace. Son déploiement se fera progressivement, sur quatre ans.
À cela s’ajoutent le remplacement des serviettes en papier par des serviettes en tissu mais aussi la fin des barquettes en plastique en cuisine.
Les chiffres clés de la rentrée 2023-2024 :
- 33 822 élèves : 13 200 en maternelle et 20 600 en élémentaire (chiffres au 28 août 2023)
- 211 écoles publiques toulousaines (et 211 Claé)
- 1er budget municipal (202,2 millions d’euros en 2023)
- 9 cours oasis réalisées à l’été 2023
- 11 nouveaux groupes scolaires en projet (21 écoles) sur le mandat 2021-2026
- 12 réhabilitations/extensions sur le mandat 2021-2026
