De sa manière de révolutionner la danse, à rebours des dictats, à sa mort tragique, Isadora Duncan est devenue une figure mythique que l'on ne présente plus.
Dans cette conférence dansée, Elisabeth Schwartz expose en mots et fait revivre en mouvements les éléments fondateurs du style Duncan.
Aux prémices du XXème siècle, Isadora Duncan représente une figure essentielle de la modernité en danse, appelée « Danse libre ». Américaine, faisant carrière en Europe, elle a pour source d'inspiration la nature et la Grèce antique. Mais que signifie « la nature » ? Et que sait-elle de la Grèce antique ?
Sa danse participe d'un nouveau rapport au corps expressif, en particulier au corps féminin dont les formes dénudées peuvent apparaître au gré des mouvements. Passionnée, généreuse, engagée et féministe, elle se veut femme libre. Pour elle, la danse est acte de liberté. Elle ne dissocie pas le projet artistique de la danse du projet social. Isadora Duncan qui déclare danser sa vie, exprime ses émotions : joie, tristesse, amour, douleur du deuil.
Jusqu'où l'expression de ses émotions humaines, dans un style de danse particulier, peut-elle être partagée avec toutes et tous ?
Danseuse, pédagogue, historienne de la danse Elisabeth Schwartz est diplômée de l'analyse labanienne et du mouvement dansé. Elle se forme principalement à New York de 1975 à 1983, auprès de Margaret Craske (méthode de danse classique d'Enrico Cecchetti) et de grand·e·s chorégraphes de la danse moderne américaine : Merce Cunningham, Viola Farber, Meredith Monk, Douglas Dunn. Depuis 1978, elle mène une recherche sur Isadora Duncan auprès des deux dernières Isadorables et apprend son répertoire auprès de Julia Levien.
Coréalisation : La Place de la Danse / Centre Chorégraphique James Carlès
Tarifs
10 à 20 €
La MAC Capsule Culturelle
1 rue Saunière
31000 Toulouse