Après avoir reçu l'autorisation environnementale de la Préfecture de la Haute-Garonne le 9 février 2024, les Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse (AFNT) ont débuté. C'est le premier maillon de la LGV vers Bordeaux et Paris qui s'intègre dans le Grand Projet Sud-Ouest (GPSO).
En quoi consistent ces premiers travaux ?
Les travaux d'aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) s'étendent sur 19 kilomètres. Ils concernent les communes de Toulouse, Fenouillet, Lespinasse, Saint-Jory (pour Toulouse Métropole) et Castelnau d’Estrétefonds.
Les opérations consistent à :
- doubler la voie ferrée entre Saint-Jory et la gare Toulouse Matabiau, ce qui permettra d'augmenter la cadence des trains du quotidien, avec 2 voies rapides (160 km/h) et 2 voies lentes (130 km/h) et les aiguillages nécessaires pour assurer les communications entre elles
- réaliser un terminus partiel des TER à Castelnau d’Estrétefonds
- créer 6 pôles d’échange multimodaux à Castelnau d’Estrétefonds, Saint-Jory, Fenouillet-Saint-Alban, Lacourtensourt, Lalande-église et Route de Launaguet/La Vache en correspondance avec la ligne C du métro
La mise en service de la Ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux est prévue pour 2031. Toulouse sera alors à 1h05 de Bordeaux, 3h10 de Paris et 3h50 de Bilbao.
Télécharger la plaquette d'information des AFNT
Un projet structurant
La construction de cette ligne sera créatrice d'emplois et, à terme, de retombées économiques importantes. Outre son rôle essentiel en matière de rayonnement économique et d’attractivité, la LGV permettra de libérer des sillons ferroviaires pour développer et améliorer la circulation des trains du quotidien, dans le cadre du futur Service Express Régional Métropolitain (SERM) de l'aire toulousaine.
Si SNCF Réseau pilote les travaux sur les infrastructures ferroviaires, Toulouse Métropole se chargera d’aménager des routes, pistes cyclables et pôles d’échange pour faciliter l’accès aux gares de la ligne, aussi bien en voiture qu’en transports en commun, à pied ou à vélo.
Ce moyen de transport respectueux de l'environnement sera une avancée tangible pour l’écologie.
La Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse permettra de :
- Faire gagner du temps aux habitants de la métropole en positionnant Toulouse à 3h10 de Paris en train
- Proposer une alternative durable à l'avion et à la voiture, puisque le TGV peut être jusqu'à 50 fois moins polluant que la voiture
- Développer les trains du quotidien dans la grande agglomération toulousaine
- Favoriser le développement d'emplois locaux grâce aux importantes retombées économiques attendues
- Développer le fret ferroviaire dans notre région
Une mobilisation collective
Ce résultat est le fruit d’un travail important de l’État et de 25 collectivités, notamment des élus de la Métropole, du Département, de la Région, en lien avec la société civile, les acteurs du monde économique, tous rassemblés autour de ce projet.
Plan de financement
Le plan de financement du Grand Projet du Sud-Ouest a été signé par l’État et 25 collectivités territoriales. GPSO est financé à 40% par l’État et 40% par les collectivités porteuses du projet, dont le coût total prévisionnel s’élève à 14,3 milliards d’euros. Ces dernières ont mobilisé 5,6 milliards d’euros. Toulouse Métropole participe à ce projet à hauteur de 437 millions d’euros, hors fiscalité propre au projet. L’Union européenne apporte un financement complémentaire de 20%.
Le GPSO regroupe plusieurs opérations : les lignes et gares nouvelles Bordeaux - Toulouse, Bordeaux - Dax, ainsi que les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) et au sud de Bordeaux (AFSB).
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